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Il n’y a pas d’âge pour
grandir et pas de limite pour rêver d’enfance et d’histoires.
Et l'intentions de Guy Prunier, avec son spectacle tout neuf, créé
dans le cadre du festival Meli’môme, est bien de toucher à la fois les enfants mais
aussi d’apporter de la magie chez les plus grands, par le
biais d’un texte poétique.
Djulia, la petite fille aux drôles de cheveux bleus, est née
d’un coup de foudre entre les images envoyées par l’illustratrice
Anne Bastit et l’idée de Guy Prunier de faire un spectacle
basé sur les saisons. Mais Djulia, derrière son coté
solitaire, cache une ribambelle d’amis, propres à l’enfance
: une coccinelle, une girage « qui a envie d’aller se
promener ou de se faire marin au long cou », une aspirateur
malicieux, grâce auquel « on peut partir en vacances
»…
« De cerise en raisin, l’été fait son
chemin », les saisons avancent au fil des chansons du conteur,
accompagné à la guitare par Jean-Luc Portalier, sur
une musique de Gilles Pauget.
Le spectacle révèle beaucoup de surprises et si Djulia
a décidé de « dormir pendant sept ans, jusqu’au
printemps, c’est simplement pour prendre le temps de vivre,
de découvrir, de sentir ». Car grandir, c’est
très sérieux, mais le faire en jouant et rêvant
est tellement heureux !
Selon Guy Prunier, l’enfance est privilégiée,
« c’est tellement bien une enfance heureuse ! toutes
les petites filles sont des princesses à la recherche de
leur prince charmant… » La magie de Guy Prunier est
de créer des choses dans les choses, de prendre des personnages
ou des objets familiers, de leur faire vivre des aventures dans
la maison, des « micro-histoires ». Les enfants sont
très sensibles aux choses qui disparaissent, réapparaissent,
à l’acte de recherche et surtout, aux couleurs des
mots, s’ils sont tristes ou gentils, graves ou gais…
L’UNION – CHALONS
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