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CORRESPONDANCE "L'hypothèse du Cornefloue ou comment deux frères se retrouvent à la recherche d'un imprévisible coléoptère" |
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Bralabiska, Le 26 juin 2007 Pour avoir une raison de plus de nous écrire, imaginons que nous soyons loin l’un de l’autre, qu’au moins un océan nous sépare. Je serais explorateur, je serais parti étudier une espèce rare de coléoptère dans les montagnes de Mantchouka septentrionale. Je serais parti avec femme et enfants. J’hésite à emmener maman… J’ai peur qu’elle sème la panique dans la diligence… Et toi, tu en serais où ? Guy : Les autruches de l’empereur adorent quand maman leur joue des cantiques au métallophone. Ah ! oui, depuis ma dernière lettre, maman a décidé de nous rejoindre. Dans son sac en skaï, elle a mis une robe, son linge de corps, un tout petit nécessaire de toilette et après une hésitation, son métallophone à cantique. Je lui ai proposé la diligence, elle a préféré voyager à dos d’autruche. Elles sont conduites par un colonel en retraite. Un monsieur très gentil bien qu’un peu ferme avec ses bêtes. On lui a confié les autruches de la garde impériale. Dire qu’il fut un temps où tout jeune soldat ambitieux rêvait d’être nommé à ce poste. Ici aussi, en Mantchouka, les temps changent. Sauf maman avec ses yeux vert d’eau qui ne changent pas. Je te préviens dès que j'attrape un cornefloue! Yves au public : Alors, voilà comment ça s’est passé. |
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